BIJOUX
INSPIRATION
A PROPOS
Le rubis est une pierre précieuse appartenant à la famille du corindon, tout comme les saphirs. Ce qui le distingue des autres saphirs, c’est sa couleur rouge intense, qui lui confère une aura de passion et de puissance. En résumé, le rubis est un saphir rouge.
Le rubis, tout comme les autres corindons, est composé d’oxyde d’aluminium, mais ce qui le rend unique est la présence d’oxyde de chrome, qui lui confère sa couleur rouge éclatante. Il peut être transparent ou légèrement translucide, et se forme généralement dans des environnements géologiques tels que les roches magmatiques ou métamorphiques. Le rubis est insoluble dans les acides, ce qui témoigne de sa résistance chimique, et il est considéré comme le deuxième minéral le plus dur après le diamant, ce qui en fait une pierre précieuse très prisée pour les bijoux.
La couleur la plus recherchée pour le rubis est souvent décrite comme étant "sang de pigeon", un rouge profond avec une subtile nuance de bleu. Cette teinte est particulièrement prisée pour sa rareté et sa beauté saisissante.
Le nom "rubis" dérive du latin "ruber", signifiant "rouge", et a été attribué à cette pierre précieuse dès le XIIIe siècle. Cette appellation reflète parfaitement la couleur vibrante et captivante qui caractérise le rubis, une pierre qui a toujours fasciné et inspiré l’humanité.
Avant le XIXe siècle, le rubis était souvent regroupé sous un nom plus général, attribué à plusieurs pierres rouges, telles que les "escarboucles" à l’époque médiévale. Cette confusion était due à la similitude de couleur entre le rubis et d’autres pierres précieuses, telles que le spinelle rouge (parfois appelé "rubis balais"), la tourmaline (connue sous le nom de "rubis de Sibérie"), le grenat pyrope, le grenat almandin, la hyacinthe, la fluorite ou même la topaze rose orangé.
Cependant, au fil du temps, les gemmologues ont développé des méthodes pour distinguer le rubis de ces autres pierres, en se basant notamment sur sa composition chimique, sa dureté et son éclat caractéristique. Aujourd’hui, le rubis est reconnu comme une pierre précieuse distincte, appréciée pour sa couleur rouge profonde et son éclat naturel.
Le rubis est une pierre précieuse très prisée, particulièrement dans le domaine de la joaillerie. Après le diamant, il est l’une des pierres les plus coûteuses du marché. Sa valeur est déterminée par plusieurs facteurs, notamment ses dimensions, sa couleur, sa pureté et sa taille (coupe).
La pureté est également un facteur crucial. Les rubis sans inclusions visibles à l’œil nu sont rares et donc plus précieux. Les inclusions peuvent être des cristaux, des fissures ou des bulles d’air.
La taille, ou coupe, est un autre élément important. Une coupe bien réalisée peut améliorer la couleur et la brillance du rubis, tandis qu’une mauvaise coupe peut diminuer sa valeur.
Enfin, les dimensions du rubis, c’est-à-dire son poids en carats, influent également sur son prix. Les rubis de grande taille sont plus rares et donc plus chers.
Le rubis naturel est souvent caractérisé par la présence d’inclusions, qui sont des marques ou des impuretés à l’intérieur de la pierre. Ces inclusions sont en fait un signe de l’authenticité du rubis, car elles sont le résultat de processus naturels de formation de la pierre. Elles peuvent prendre différentes formes, telles que des cristaux, des fissures ou des bulles d’air, et peuvent être visibles à l’œil nu ou nécessiter une loupe pour être observées.
En revanche, les rubis synthétiques, qui sont créés en laboratoire, sont souvent presque parfaits, sans inclusions visibles. Cela est dû au processus de fabrication contrôlé, qui permet d’éliminer les inclusions et de produire des pierres d’une grande pureté. Cependant, ces rubis synthétiques ne possèdent pas la même valeur que les rubis naturels, car ils ne sont pas le résultat de processus naturels et ne possèdent pas la même rareté.
En conclusion, les inclusions sont un signe de l’authenticité d’un rubis naturel, tandis que les rubis synthétiques sont souvent presque parfaits en raison de leur fabrication en laboratoire.
Les pierres synthétiques sont des gemmes créées artificiellement par l’homme, utilisant des méthodes scientifiques sophistiquées. Ces procédés visent à reproduire les conditions naturelles de formation des pierres précieuses dans un environnement contrôlé en laboratoire. Le but est de produire des pierres qui présentent les mêmes caractéristiques chimiques, optiques et physiques que leurs homologues naturels.
Il est important de noter que les pierres synthétiques ne sont pas des imitations. Elles sont fabriquées pour ressembler le plus possible aux pierres naturelles, mais elles sont créées de manière artificielle. Par conséquent, il est obligatoire de mentionner qu’il s’agit d’une pierre synthétique lors de sa commercialisation.
Le premier rubis synthétique a été réalisé par le chimiste français Edmond Frémy en 1877, utilisant la méthode des sels fondus. Cette technique implique la fusion de sels de rubis dans un four à haute température, ce qui permet de produire des cristaux de rubis artificiels.
En 1902, le fils adoptif d’Edmond Frémy, Auguste Verneuil, a perfectionné cette méthode en développant la technique de la fusion de poudre d’oxyde d’aluminium avec un colorant rouge. Cette méthode, connue sous le nom de "méthode Verneuil", a permis de produire des rubis synthétiques de haute qualité à grande échelle.
Il existe aujourd’hui une variété de méthodes sophistiquées pour produire des rubis synthétiques de haute qualité. Parmi les plus connues, on peut citer la méthode Imori, qui utilise un processus de croissance en solution, et la méthode Chatam, qui repose sur la fusion de poudre d’oxyde d’aluminium avec un colorant rouge.
La méthode Kashan, quant à elle, est basée sur la croissance en solution à partir de sels de rubis, tandis que la méthode Ramaura utilise la technique de la fusion en solution pour produire des rubis synthétiques de grande taille.
Enfin, la méthode Knischka est une méthode de croissance en solution qui permet de produire des rubis synthétiques de grande pureté et de grande taille.
Ces différentes méthodes offrent aux fabricants de bijoux et aux chercheurs en gemmologie une gamme de rubis synthétiques de qualité, adaptés à diverses applications.
Il est souvent relativement facile de distinguer un rubis naturel d’un rubis synthétique en utilisant une simple loupe. Les rubis naturels ont généralement des imperfections, appelées inclusions, qui sont des marques ou des impuretés à l’intérieur de la pierre. Ces inclusions sont en fait un signe de l’authenticité du rubis, car elles sont le résultat de processus naturels de formation de la pierre. Elles peuvent également contribuer à la beauté et à l’éclat du rubis, en créant des reflets et des jeux de lumière uniques.
En revanche, les rubis synthétiques, qui sont créés en laboratoire, sont souvent presque parfaits, sans inclusions visibles. Cela est dû au processus de fabrication contrôlé, qui permet d’éliminer les inclusions et de produire des pierres d’une grande pureté.
En raison de la confusion historique entre le rubis et d’autres pierres précieuses rouges, il est souvent difficile de retracer précisément l’histoire de cette gemme fascinante. Les anciennes civilisations, telles que les Égyptiens, les Grecs et les Romains, utilisaient des termes généraux pour décrire les pierres rouges, ce qui rend difficile la distinction entre le rubis et d’autres pierres précieuses rouges, telles que le spinelle, le grenat et la tourmaline.
En Inde, le rubis est particulièrement apprécié et reconnu pour ses qualités exceptionnelles. Il est souvent désigné par le nom sanskrit "ratnaraj", qui signifie "roi des pierres précieuses", ou "Ratnanayaka", qui signifie "chef des pierres précieuses". Ces noms illustrent la haute estime dans laquelle le rubis est tenu dans la culture indienne, où il est considéré comme une pierre précieuse de grande valeur et de grande puissance.
La couleur rouge profonde du rubis est souvent interprétée comme le reflet d’un feu intérieur inextinguible, symbolisant la passion, la vitalité et la force.
En Birmanie, les guerriers étaient réputés porter des rubis censés leur conférer une invincibilité lors des combats. Selon la croyance populaire, pour que le rubis exerce son pouvoir protecteur, il devait être inséré sous la peau du combattant. Cette pratique témoigne de la profonde vénération accordée au rubis dans la culture birmane, où il était considéré comme bien plus qu’une simple pierre précieuse, mais comme un talisman puissant, capable de garantir la sécurité et le succès sur le champ de bataille.
Dans de nombreuses cultures à travers le monde, la couleur rouge intense du rubis était associée au sang, symbole de courage et de bravoure. Ainsi, le fait de porter un rubis était perçu comme une manifestation physique du courage et de la détermination du guerrier, renforçant ainsi sa confiance en lui lors des batailles.
Les hindous considéraient également le rubis comme une pierre de protection et de prestige. Selon leurs croyances, si un rubis était offert au dieu Krishna, cela garantissait une position sociale élevée dans leur prochaine vie, parfois même celle d’empereur. Cette croyance témoigne de la grande valeur accordée au rubis dans la culture hindoue, où il était considéré comme un symbole de pouvoir, de richesse et de statut social.
Le Mani Mala, un texte sacré hindou, décrit l’arbre sacré nommé Kalpa, qui est une offrande faite aux dieux hindous. Cet arbre est composé de pierres précieuses telles que des saphirs, des diamants, des topazes, des émeraudes, et des rubis, qui sont représentés comme des fruits. Cette description illustre la place importante qu’occupait le rubis dans les rituels religieux hindous, où il était considéré comme une pierre précieuse sacrée, capable d’attirer les bénédictions des dieux.
Le rubis est également associé à plusieurs divinités hindoues, telles que le dieu de la guerre, Kartikeya, et la déesse de la richesse, Lakshmi. Il est souvent utilisé dans les cérémonies religieuses et les rituels pour attirer la bénédiction des dieux et assurer la prospérité et le bonheur.
Les hindous croyaient également que le rubis dégageait une chaleur intense, si bien qu’il pouvait faire bouillir le liquide dans lequel il était plongé. Cette croyance témoigne de la puissance et de l’énergie associées au rubis dans la culture hindoue, où il était considéré comme une pierre précieuse vivante, capable de transmettre sa chaleur et sa force à ceux qui le possédaient.
Les rubis ont joué un rôle important dans l’histoire de la Chine ancienne, où ils étaient considérés comme des pierres précieuses sacrées, capables de protéger et de prospérer ceux qui les possédaient.
Les guerriers chinois ornaient souvent leurs épées avec des rubis, croyant que cela leur conférerait une protection supplémentaire lors des batailles.
Les rubis étaient également déposés dans les fondations des bâtiments, tels que les temples et les palais, pour assurer la prospérité et la bonne fortune à la famille qui les possédait.
Une histoire célèbre raconte que l’empereur Kublai Khan, fondateur de la dynastie Yuan en Chine, aurait offert une ville entière en échange d’un rubis. Cette anecdote illustre la grande valeur accordée aux rubis dans la culture chinoise, où ils étaient considérés comme des symboles de pouvoir, de richesse et de prestige.
Les rubis étaient également échangés sur la route de la soie, une ancienne route commerciale qui reliait la Chine à l’Europe, dès 200 avant J.C. Cette route était un important corridor commercial pour les pierres précieuses, les épices, la soie et d’autres produits de luxe, et les rubis étaient parmi les marchandises les plus précieuses échangées le long de cette route.
Le rubis a été introduit en Europe par les Grecs et les Étrusques vers 500 avant J.C. Ces anciennes civilisations méditerranéennes ont été parmi les premières à reconnaître la valeur et la beauté du rubis, et elles l’ont souvent utilisé dans la fabrication de bijoux et d’objets d’art.
Les Grecs de l’Antiquité croyaient que le rubis, lorsqu’il était sculpté pour réaliser un sceau, possédait des propriétés magiques qui lui permettaient de faire fondre la cire utilisée pour sceller les documents. Cette croyance était basée sur la couleur rouge intense du rubis, qui était associée à la chaleur et au feu, et sur la dureté de la pierre, qui était considérée comme suffisamment forte pour résister à la chaleur.
Les sceaux en rubis étaient souvent utilisés par les rois et les nobles pour sceller des documents officiels, tels que des décrets et des contrats, et ils étaient considérés comme des symboles de pouvoir et d’autorité. Les Grecs croyaient que le rubis, en tant que pierre précieuse sacrée, pouvait conférer une protection supplémentaire aux documents scellés, en les rendant inviolables et en garantissant leur authenticité.
Les Romains, tout comme les Grecs, utilisaient le terme "carbunculus" pour désigner les pierres précieuses rouges et brillantes, y compris le rubis. Le mot "carbunculus" signifie littéralement "petit charbon ardent" ou "petit charbon allumé", et il était souvent utilisé pour décrire les pierres précieuses rouges, telles que le rubis, le spinelle et le grenat.
Cependant, les Romains ont peu utilisé le rubis pour réaliser des sceaux gravés. Cela est dû à la dureté et à la rareté du rubis, qui en faisaient une pierre précieuse coûteuse et difficile à travailler. Au lieu de cela, les Romains préféraient utiliser le spinelle, une pierre précieuse rouge similaire au rubis mais moins chère et plus facile à graver.
Au Moyen Âge en Europe, le rubis était considéré comme un symbole de courage et de passion, associé à la couleur du sang et du feu. Il était souvent utilisé comme insigne royal sur les couronnes ou les heaumes des chevaliers, symbolisant leur bravoure et leur détermination sur le champ de bataille. On croyait que le rubis pouvait protéger le chevalier des blessures et des maladies, et il était souvent porté comme un talisman de protection.
Le rubis était également connu sous les termes de "carboncle", "charboncle" ou "escarboucle", qui étaient des termes généraux utilisés pour désigner les pierres précieuses rouges et brillantes.
Au Moyen Âge, et encore aujourd’hui, on croyait que si le rubis changeait de couleur, cela annonçait un grand malheur. Cette croyance était basée sur la croyance que le rubis était un talisman de protection, et que tout changement dans sa couleur était un signe de danger imminent.
Les dragons et les chimères étaient souvent représentés avec un rubis sur leur front, qui était censé leur permettre de s’éclairer et de trouver leur route la nuit. Cette croyance était basée sur la croyance que le rubis était une pierre précieuse magique, capable de conférer des pouvoirs surnaturels à ceux qui le possédaient.
Pour les chrétiens, le rubis est un symbole du sang du Christ, représentant le sacrifice ultime de Jésus pour l’humanité. Il est souvent associé à la passion et à la dévotion religieuse, et il est considéré comme une pierre précieuse sacrée qui incarne la puissance et la protection divines.
Le rubis était également un symbole de pouvoir et de prestige dans l’Église catholique, où il ornait la bague des cardinaux jusqu’au concile œcuménique du Vatican II.
Selon la tradition chrétienne, le rubis était l’une des douze pierres précieuses créées par Dieu, et il était placé sur le plastron d’Aaron, le grand prêtre de l’ancien Israël, au niveau du cou. Cette tradition est basée sur la description du plastron d’Aaron dans le livre de l’Exode, où il est décrit comme étant orné de douze pierres précieuses, chacune représentant l’une des douze tribus d’Israël.
Le rubis est la pierre précieuse qui symbolise les 35 ans de mariage, ce qui en fait un symbole de longévité, de passion et de dévotion dans le mariage. C’est également la pierre de naissance du mois de juillet, ce qui en fait un cadeau de naissance populaire pour les bébés nés en juillet.
Le rubis occupe une place de choix dans la religion islamique, où il est souvent associé à la création de l’homme. Selon le Coran, Dieu aurait envoyé une maison de rubis à Adam, le premier homme, pour qu’il puisse y vivre avec sa femme, Ève. Cette maison de rubis était un symbole de la bonté et de la générosité de Dieu envers l’humanité, et elle était considérée comme un lieu de refuge et de protection pour Adam et Ève.
Le rubis est également mentionné dans plusieurs hadiths, ou traditions prophétiques, où il est décrit comme une pierre précieuse sacrée, capable de conférer des pouvoirs magiques et protecteurs à ceux qui le possèdent. On croyait que le rubis pouvait protéger son porteur contre les maladies et les mauvais esprits, et qu’il pouvait apporter la prospérité et la bonne fortune à ceux qui le possédaient.
Les souverains d’Orient étaient souvent parés de rubis, symboles de leur pouvoir et de leur richesse. Marco Polo, célèbre explorateur vénitien du XIIIe siècle, a décrit dans ses récits les rubis des rois de Ceylan (aujourd’hui Sri Lanka) et de Siam (aujourd’hui Thaïlande), qui étaient réputés pour leur taille et leur éclat.
Un autre exemple de l’importance des rubis dans l’Orient ancien est celui du calife de Bagdad, Mostanser Billah, qui, au XIIIe siècle, aurait versé un tribut énorme aux Turcs victorieux. Ce trésor comprenait un paon en or orné de pierres précieuses, dont des rubis pour les yeux, un coq au regard de rubis, et même un œuf de rubis.
Mines : Cambodge, Etats-Unis, Madagascar, Mozambique, Myanmar, Sri Lanka, Tanzanie, Thaïlande, Vietnam.
Le plus gros rubis découvert à ce jour pèse 3421 carats et a été trouvé en 1961. Cette découverte extraordinaire a immédiatement suscité un grand intérêt dans le monde de la gemmologie. La pierre brute a été rapidement envoyée pour être taillée, mais elle n’a même pas reçu de nom, ce qui est inhabituel pour une pierre de cette taille et de cette rareté. Le plus gros morceau taillé de ce rubis atteint 750 carats, ce qui en fait l’un des plus grands rubis taillés au monde.
La bague de Madame de Montespan, datant du début du XVIIIe siècle, est un exemple remarquable de l’utilisation du rubis dans la joaillerie de l’époque. Cette bague était ornée d’un rubis sculpté représentant Madame de Montespan elle-même, ce qui en faisait un objet de grande valeur et de grande importance historique.
Madame de Montespan était une figure influente de la cour de Louis XIV, et elle était souvent représentée dans l’art et la joaillerie de l’époque. Le rubis sculpté de sa bague était un hommage à sa beauté et à son charme, et il était considéré comme un symbole de son statut et de son pouvoir à la cour.
La Couronne Saint Wenceslas est une pièce emblématique des joyaux de la couronne de Bohême, fabriquée en 1347. Elle a été commandée en 1346 par l’empereur romain germanique Charles IV pour orner le reliquaire du crâne du saint roi Wenceslas, le saint patron des Tchèques. Cette couronne est un chef-d’œuvre de l’orfèvrerie médiévale, composée de 19 saphirs, 30 émeraudes, 20 perles, 44 spinelles et un rubis non taillé en pièce centrale, d’une taille impressionnante de 250 carats environ.
Le rubis non taillé, d’une telle taille, est une rareté dans le monde de la joaillerie médiévale. Sa présence au centre de la couronne Saint Wenceslas en fait un symbole de pouvoir et de prestige, et il est considéré comme l’une des pierres précieuses les plus précieuses de la couronne.
La Couronne Saint Wenceslas est un trésor national de la République tchèque et est exposée au château de Prague, où elle est admirée par des milliers de visiteurs chaque année. Elle est un symbole de l’histoire et de la culture tchèques, et elle est considérée comme l’un des plus beaux exemples de l’orfèvrerie médiévale en Europe.
Le rubis Carmen Lucia Ruby, pesant 23.10 carats, est un rubis d’une couleur rouge intense, souvent décrit comme un "rouge sang de pigeon". Ce rubis a été acheté en 2000 par un médecin américain pour sa femme, qui était atteinte d’une maladie incurable. Malheureusement, elle n’a jamais eu l’occasion de porter cette bague en platine et diamants, car elle est décédée peu de temps après l’achat.
Le rubis de la paix, découvert en Birmanie en 1919, tire son nom de la signature du traité de Versailles, qui a mis fin à la Première Guerre mondiale. Ce rubis est un exemple remarquable de la valeur symbolique que les pierres précieuses peuvent avoir dans l’histoire et la politique. Il est de forme ronde et pèse 43 carats, ce qui en fait une pierre précieuse de grande taille et de grande valeur.
Le rubis Edwardes, nommé en l’honneur de sir H.B. Edwardes, est une pierre précieuse d’une translucidité exceptionnelle. Il pèse 167 carats, ce qui en fait l’un des plus grands rubis jamais découverts.
Le rubis Gnaga Boh, également connu sous le nom de "Seigneur Dragon", est un rubis brut d’une taille impressionnante de 44 carats, qui a été réduit à 20 carats par sa taille. Cette pierre précieuse a été offerte au roi birman Tharawadis, qui était connu pour sa passion pour les pierres précieuses et les bijoux.
Le rubis Graff est un rubis d’une pureté exceptionnelle, d’un rouge sang de pigeon. Il pèse 8,62 carats et est monté sur une bague en platine, sertie de diamants. Cette bague est un exemple remarquable de l’art de la joaillerie, et elle a été vendue aux enchères en 2014 pour la somme impressionnante de 6,8 millions d’euros.
Le rubis Hixon est un rubis brut d’une taille impressionnante de 196 carats, originaire de Birmanie. Il est considéré comme l’un des rubis les plus parfaits du monde, en raison de sa couleur rouge éclatante et de son éclat naturel.
Le rubis Maung Lin, originaire de Birmanie, était une pierre précieuse d’une taille impressionnante de 400 carats. Cette pierre précieuse a été découpée en trois parties, dont l’une est restée brute, tandis que les deux autres parties pesaient respectivement 70 et 45 carats.
Le rubis Nixon, d’une taille impressionnante de 196,1 carats, est originaire de Birmanie.
Le rubis Sunrise est une pierre précieuse d’une rareté exceptionnelle, avec ses 25,60 carats et sa couleur rouge sang de pigeon. Il a été vendu en 2015 pour la somme impressionnante de 30 millions de dollars US, ce qui en fait le rubis le plus cher du monde. Originaire de Birmanie, ce rubis porte le nom d’un poème écrit au XIIIe siècle, ce qui lui confère une valeur historique et culturelle supplémentaire.
Le rubis Sunrise est monté sur une bague en platine, sertie de diamants, par la maison Cartier, l’une des plus prestigieuses maisons de joaillerie au monde.
Le sceau portrait d’Alexandre le Grand, un rubis d’une taille impressionnante de 15 carats, a aujourd’hui disparu, mais son histoire est fascinante. Ce rubis a servi de sceau à Auguste, l’empereur romain qui a régné de 63 avant J.C. à 14 après J.C. Il a ensuite été utilisé par les empereurs romains jusqu’à Vespasien, avant de revenir aux mains des rois de France.
Le rubis, un saphir rouge, possède des vertus qui peuvent être bénéfiques pour la santé. Il faut prendre en compte les vertus du saphir et voici quelques-unes des vertus traditionnellement associées plus particulièrement au rubis :
⚠ Veuillez noter que toutes les propriétés curatives présentées pour les pierres sont recueillies auprès de diverses sources. Cette information est fournie à titre de service et ne vise pas à traiter des conditions médicales. Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour des problèmes médicaux graves et de ne pas utiliser les pierres précieuses comme seul traitement.